Le mental, cet obstacle surmontable
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De prime abord, partir en vélo après le travail ou le samedi matin peut sembler être la même chose sauf peut-être pour la distance à parcourir, mais quand on y pense, l’état d’esprit dans lequel on se trouve est très différent. Prenons deux minutes pour analyser le tout ... le soir après le boulot 👠 💼 on est plus fatiguée et pressée, on a souvent plus de difficulté à se motiver contrairement au samedi matin, où on se sent en super forme et que la motivation est à son comble. L’état d’esprit dans lequel on se trouve peut faire une énorme différence sur l’appréciation générale de la randonnée.
Se promener la semaine sur une courte distance permet d’évacuer les frustrations de la journée 😤, de s’aérer le cerveau et bien souvent, de s’accorder un peu de temps pour soi. La seule barrière à franchir est cette petite voix intérieure 😈 qui fait tout pour vous démotiver : « Tu es fatiguée, prends une journée de congé. Tu pourrais prendre un verre de vin 🍷 et relaxer dehors. Tu as du lavage à faire. Le souper n’est pas encore prêt. Tu dois aller porter fiston à sa pratique. » Quand vous entendrez cette voix, demandez-vous un instant si vous êtes déjà revenues de vélo sans ce petit sentiment de calme et de satisfaction. Pour une plus longue sortie, il faut être un peu plus motivée et préparée. Les longues sorties ayant souvent lieu durant les journées de congé, on est moins pressée par le temps et l’horaire. Assurez-vous d’avoir bien mangée, d’apporter l’équipement et la nourriture nécessaire pour parcourir la distance et soyez prête mentalement.
Parlons positivisme, voir le verre à moitié plein aide à prendre confiance en soi et à voir le bon côté des choses. « Wow, déjà 60 km parcourus ! », « Ouin, seulement 60km de fait ! » Deux phrases qui veulent dire la même chose, mais qui reflètent un état d’esprit très différent et qui peut avoir un impact sur le reste de votre randonnée. Un mental à toute épreuve peut parfois avoir des moments de faiblesses et ça arrive à tout le monde, l’important est de chasser rapidement ces moments de doute qui pourraient vous démoraliser et rendre la balade trèèèèèès longue. Et s’il le faut, chantez à tue-tête 🎶 pour vous changer les idées, vos partenaires n’apprécieront peut-être pas, mais qui sait, vous n’êtes peut-être pas la seule personne à trouver ce kilomètre un peu plus difficile et quelqu’un vous remerciera pour ce divertissement spontané.
Il n’y a pas de secret, chacune doit trouver ce qui la motive et qui lui permet de continuer à avancer, kilomètre après kilomètre. Bien des athlètes utilisent des mantras, ces petites phrases courtes qui donnent des ailes, qui vous font bomber le torse et qui donne l’impression qu’aucun obstacle n’est insurmontable. Trouver les vôtres, ceux qui auront cet effet magique, qui vous donneront des frissons tellement ils sont puissants.
Souvenons-nous d’une chose, peu importe la distance à parcourir, les premiers kilomètres sont souvent les plus difficiles. On en vient même à se demander qu’est-ce qu’on fait là ? Nos jambes sont lourdes, on est inconfortable sur notre vélo, il fait trop froid ❄️, trop chaud 🔥, trop de vent 💨...
Prenez des grandes respirations, calmez-vous, chantez et savourez ces instants privilégiés. Après tout la distance n’est qu’un chiffre !
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Ève Tétrault fière ambassadrice du collectif PEPPERMINT